J'ai jamais su si c'était la poésie qui rendait les poètes seuls et déprimés, ou bien si pour être poète il fallait vivre sous anxiolytique.
Mya, jeune femme dont les journées sont similaires les unes aux autres, souffre de solitude. Ses seuls liens vers l'extérieur sont son ordinateur ainsi que son téléphone, qui semblent être des moyens de communication difficiles à utiliser pour elle. Elle sort pour se nourrir et rentre se terrer dans son petit appartement qu'elle partage avec un piano, une guitare, un lit, une table, un porte manteau et des mannequins, qu'elle a personnifiés au fil du temps.
Elle s'est renfermée, depuis le harcèlement scolaire qu'elle a pu subir. Elle préfère vivre dans son imaginaire plutôt que d'affronter la réalité. Sa passion pour le dessin lui permet de coucher sur papier tout ce qu'elle n'arrive pas à exprimer. Malgré la présence de sa famille, elle n'arrive pas à se confier, elle laisse parfois des indices mais ils ne sont tout simplement pas suffisamment explicites. Des pensées sombres et des cauchemars l'entraînent vers un état dépressif inquiétant. Une main tendue serait, pour elle, bienvenue.
A Savoir :
Ouverture des portes à 19h, bar et petite restauration sur place.
19:30