Ce qui marque d’abord chez Zaho de Sagazan, c’est cette voix, grave, écorchée, qui donne la chair de poule. Et puis il y a ses textes. Difficile d’imaginer ses 23 ans en les écoutant encore et encore, tant chacun peut se retrouver dans cet amour, souvent déçu, qu’elle décrit si bien en français. De décharges électroniques en piano-voix poignants, Zaho, frontale, n’oublie pas de faire rire entre les morceaux, pour mieux s’esclaffer entre deux frissons. A écouter, passionnément.