À courir toujours plus vite, nous courons après des mirages et risquons de nous rendre aveugles et insensibles à notre entourage et au monde.À vouloir toujours agir dans la précipitation et l’impatience pour gagner du temps, n’en perdons-nous pas plutôt ?Les yeux rivés en permanence sur des écrans, croyant combler un vide, nous nous soumettons à une servitude volontaire ; esclaves de la vitesse dans cette consommation effrénée du temps, nous passons le plus souvent à côté de l’essentiel. Nous ne sommes présents ni à nous-mêmes, ni aux autres, nous nous transformons en robots pour vivre dans un monde déshumanisé.Pour sortir de cette aliénation, essayons de ralentir le rythme. Accordons-nous du temps, étirons-le à l’infini. Cela nous permettra d’approfondir notre regard, d’aller au bout de nos gestes, d’être à l’écoute des autres, d’entendre le chant des oiseaux, le bruissement des feuillages et le clapotis de l’eau, de donner du sens à notre vie. Reprenons nos esprits – notre esprit – prenons le temps de regarder, de penser, d’imaginer, de rêver.Prenons le temps lent majestueux de la sagesse, de l’amitié et de l’amour.Chorégraphie : Julien LestelLumière : Lo Ammy VaimatapakoCostumes : BJLAvec les 10 danseurs du Ballet Julien LestelPrésenté par La Chaudronnerie (L-R-20-07999 / 7611 / 7612) en accord avec Le Ballet Julien Lestel
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