« Elle disent la solitude, elles disent l’absence. Ulysse amant, Ulysse époux, Ulysse père, Ulysse toujours absent même s’il suffit de tendre le bras pour atteindre son corps. Ulysse abandonne à chaque femme qu’il quitte un fardeau d’irréversible solitude et d’attente irraisonnée. Ulysse regarde les flots et regrette peut-être les siens, sa terre… peut-être même souhaite-t-il connaitre un jour son fils. La vie, ici et là, tantôt s’alanguit, tantôt s’essouffle après le passage d’Ulysse, dans l’attente d’Ulysse. La vie se suspend, le temps bat, la mer brille, le temps bat, le temps bat, le temps… »