La médiathèque célèbre le centenaire du surréalisme avec Manon Roth, historienne de l’art et guide-conférencière spécialisée en histoire de la photographie.
« Le merveilleux est toujours beau, il n'y a même que le merveilleux qui soit beau. », André Breton.
En octobre 1924, André Breton publie son Premier manifeste du surréalisme. Les dés sont désormais lancés : les artistes se frotteront au rêve, ils se piqueront à l'écriture automatique. Dans le Paris de la modernité, l'image est nation, l'imagination. Certains artistes joueront avec le médium photographique : Boiffard, Man Ray, Dora Maar. D'autres changeront leur identité : nous croiserons Rrose Sélavy, Claude Cahun, grands mages de l'irréel et de l'autoportrait. Enfin, certains photographes verront la magie dans la rue, au détour d'une avenue ou dans une vitrine. Cartier-Bresson disait : « Si nous devions nous plier aux oukases de la Centrale surréaliste, il n'y aurait pratiquement aucune photographie surréaliste ni même de vrais films surréalistes, or le surréalisme n'est pas un théorème ».