C’est dans un récital intimiste que Lilie Printemps nous propose de rendre un hommage vibrant à la Grande Dame Brune, son chant restant toujours et à jamais dans nos cœurs, entretenant l’écho de sa voix dans la mémoire collective. Sur de fidèles arrangements de piano et d’accordéon, on se balade en apportant une part de création et d’improvisation pianistique. C’est donc sans être dans l’imitation, mais plutôt avec beaucoup de naturel dans la mise en scène que la Demoiselle Blonde qui chante la Longue Dame Brune nous emmène, à la fois pétillante, séductrice, entre coup de cœur et nostalgie, en tissant l’écrin de réalisme poétique et d’espièglerie pour que jamais le "ron-ron" ne s'installe.