"A nos visages s’abandonner" au Centquatre

Avec poésie, insolence et délicatesse Jean-François Spricigo invite le public à explorer sa relation à l’image depuis sa singulière intériorité.

Au sein du plateau devenu atelier d'artiste, les spectateurs, à la fois modèles et témoins, sont conviés à l’élaboration de leurs portraits photo.

Jean-François Spricigo mène un travail qui lie photographie, vidéo, écriture, poésie et musique. Après des études de photographie à l’Institut Saint Luc dans sa ville natale de Tournai (Belgique), de cinéma à l’INSAS (Bruxelles) et d’art dramatique au Cours Florent (Paris), il est remarqué et encouragé par Antoine d’Agata, Anne Biroleau et Christian Caujolle en 2003 puis par la galeriste Agathe Gaillard en 2008. La même année, il remporte le Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière - Académie des Beaux-Arts et de la Fondation belge de la Vocation, avant d'être nommé au Prix Découverte des Rencontres de la photographie d’Arles (2009). Son travail photographique est aujourd’hui représenté par la galerie Camera Obscura à Paris.

La nature et les animaux occupent chez lui une place aussi essentielle que l’Humain : selon lui, les premiers « ont participé à [le] réconcilier » avec le second, car « la réconciliation par la non-séparation est l’argument fondateur de l’ensemble de [ses] élans créatifs ». Ses inspirations sont diverses : Jacques Brel, Henry David Thoreau, Trent Reznor, Friedrich Nietzsche, Osamu Tezuka, Pierre Desproges, David Lynch, Itsuo Tsuda, Alfred Schnittke, Eric Baret, Franz Schubert, Jiddu Krishnamurti et Hiko, son chien.

Depuis 2014, il est artiste associé au CENTQUATRE-PARIS où il a notamment exposé sa série toujours l’aurore, réalisé un film avec le pianiste Alexandre Tharaud, présenté une exposition / concert avec Albin de la Simone et joué sa première création théâtrale à l’infini nous rassembler avec Anna Mouglalis.