"C'est pas d'une arme d'attaque que je te parle, mais de défense."
Une descente insidieuse dans la paranoïa gagne un jeune homme sans histoires, le jour où un ami l'incite à se protéger en ayant toujours un couteau dans sa poche. Le jeune homme se laisse envahir par la peur de l'extérieur, et s'éloigne toujours davantage d'une jeune fille de l'autre côté du miroir qui l'observait d'un oeil bienveillant. L'ennemi extérieur devient une obsession. Il est invisible, il n'a aucune consistance, il n'existe pas mais il pousse inévitablement à l'autodestruction... Mon ami paranoïaque, repris après une première création en 2014, révèle les fondements de la Guerre, là où tout commence, l'air de rien, à la suite d'une simple brouille avec un voisin. La pièce est la première pierre d'un triptyque sur la Guerre autour de textes de Nino Noskin, auteur kosovar contemporain. Elle en dépeint les prémices : La montée de la Peur de l'Autre, de la Haine et de la Paranoïa.
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