Le bouleversant programme du Chœur de l’Armée française et de ses solistes ouvrant ce concert témoigne de l’âpre résistance dans laquelle s’engagent écrivains et poètes patriotes, tels Aragon, Éluard et Cassou.
Des compositeurs comme Poulenc, Barraine ou Dutilleux s’attachent à mettre en musique leurs poèmes, vecteurs privilégiés de transmission des valeurs propres à ceux et celles qui œuvrent solidairement dans la clandestinité, au péril de leur vie.
Installé aux États-Unis en 1940, Hindemith y compose en 1943 ses Métamorphoses symphoniques.
Si Korngold aime à confier que son concerto composé en 1945 est écrit « pour un Caruso du violon plutôt que pour un Paganini », le violon éblouissant de virtuosité de Nicolas Dautricourt en restitue toutes les facettes chatoyantes.