Okina de Maxime Kurvers

Formalisé au milieu du XIVème siècle, Okina est un rituel chanté et dansé, un des rares éléments du théâtre Nō qui soit aujourd’hui encore interdit de représentation aux femmes. Imaginant un solo pour l’actrice japonaise Yuri Itabashi, Maxime Kurvers s’interroge avec elle sur cette interdiction persistante et la manière de la réparer.

Inspiré par l’histoire des formes théâtrales et de leurs modes de jeux, Maxime Kurvers envisage son travail comme une enquête sur l’art de l’acteur·ice. C’est durant un voyage au Japon, à la rencontre des acteurs et actrices de Nō, un genre de théâtre-dansé traditionnel japonais, que le metteur en scène entend parler d’un rituel théâtral à caractère religieux : Okina. Jouée principalement lors d’occasions spécifiques (célébrations et commémorations), cette pièce Nō très codifiée a la particularité d’être interprétée exclusivement par des hommes. Piqué par cet interdit, Maxime Kurvers propose à l’actrice japonaise Yuri Itabashi de contourner cette prescription ancestrale en imaginant son propre Okina à travers ses propres récits et danses.

Coréalisation avec le Festival d'Automne 2024.

• Conception et mise en scène : Maxime Kurvers
• Avec Yuri Itabashi (récits et danses)
• Costumes : Kyoko Fujitani
• Scénographie : Anne-Catherine Kunz et Maxime Kurvers
• Lumière : Manon Lauriol
• Toile peinte : Myrtille Pichon
• Collaboratrice artistique : Camille Duquesne
• Traducteur-interprète : Akihito Hirano
• Écriture et dramaturgie : Maxime Kurvers et l’équipe
• Coordination Japon : Takafumi Sakiyama
• Conseiller à la diffusion : Jérôme Pique