A l'occasion des Journées du Patrimoine, le Musée Jean-Jacques Henner vous fait une double proposition très originale ! En effet, cette année, ce sont des clowns qui vont vous présenter à leur façon le musée et l'exposition de Margaux Laurens-Neel sous un jour que vous ne connaissez sûrement pas !En bonus, un "Hors d'œuvre" autour de l’œuvre "Salomé" de Jean-Jacques Henner que le musée souhaite acquérir grâce à un financement participatif !
Ce duo Nancéien travaille régulièrement dans le milieu des Beaux Arts, collaborant avec le Musée de Nancy, le Mudaac d’Épinal, le Musée Bartholdi de Colmar, le Musée de la Vie Romantique de Paris et aujourd’hui le nôtre.
Performances fortement déconseillées aux moins de 10 ans.
Samedi à 11h : "Hors d'œuvre" autour de la Salomé
Samedi et dimanche à 14h/15h30 et 16h45 : visites-performances de l'exposition "Henner, le ruban, la braise" de Margaux Laurens-Neel
Le musée Henner est un des rares témoignages accessibles au public de l’architecture privée sous la IIIe République. En effet, l’hôtel particulier qui abrite aujourd’hui le musée était la demeure et l'atelier du peintre Guillaume Dubufe (1853-1909), qui l’avait acheté en 1878.
C'est en 1921 que Marie Henner, veuve du neveu de Jean-Jacques Henner, l’achète aux héritiers de Dubufe pour y présenter les œuvres de son oncle qu’elle souhaite donner à l’État. Elle va faire réaliser d'importants travaux dans les années qui suivent, sous la direction de l'architecte Marcel Legendre, notamment dans les espaces de réception du rez-de-chaussée. Elle fait ouvrir le salon néo-Renaissance sur le jardin d’hiver par une colonnade en stuc, d’où son nom actuel de « salon aux colonnes », et recouvre la mosaïque d'origine d'une dalle de béton.
Le musée ouvre au public en 1924. Many Benner, ancien élève et fils d'un ami du peintre, en est le premier conservateur.