Ma mère m’a tué Mon père m’a mangéMa sœurette MarlèneA pris bien de la peinePour recueillir mes os jetésDessous la table, et les nouerDans son foulard de soieQu’elle a porté sous le genévrierKywitt, kywitt, bel oiseau que je suis ! » Boucherie le jour, cabaret la nuit. Le décor est planté entre hachoir et boule à facettes. Et d’emblée le conte Ma mère m’a tué.e, mon père m’a mangé.evient renforcer l’ambiguïté. La narration oscille entre cruauté et drôlerie, entre mises au point et perspectives, et la harpe sonne comme un contre-point entre candeur et rudesse. Il faut dire que tous les personnages partagent la même rage de vivre tels qu’ils sont.
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