Depuis les années 1960, Murray Head s’est imposé comme un artiste complet, avec en partie émergée de son iceberg musical les énormes succès « Say It Ain’t So Joe » et « One Night In Bangkok ». Signé à 17 ans sur le label EMI, il a 20 ans quand il joue son premier rôle majeur au cinéma (on le verra notamment dans « Sunday, Bloody Sunday » en 1971) et brûle les planches au théâtre dans « Hair » et « Jésus Christ Superstar ». Depuis, Murray vit mille vies, comme acteur dans une vingtaine de films et autant de séries télé, auteur de bandes originales (dont deux pour Edouard Molinaro), écrivain (son autobiographie « En Passant » est sortie en 2011) et toujours chanteur, dans des comédies musicales, sur disque ou en live. En 2012, il rend hommage à ses idoles avec « My Back Pages » où il reprend notamment Bob Dylan, les Who et Roxy Music. En 2017, la ressortie de « Nigel Lived », son album culte des seventies, lui donne l’envie de proposer à son public une rétrospective de sa carrière, entouré de musiciens virtuoses dont le génial guitariste Phil Palmer ainsi que le violoniste Geoffrey Richardson, la bassiste Jennifer Maidman, le saxophoniste Harry Fausing Smith et le batteur Ally McDougal. En 2019, Murray est de retour (mais était-il jamais parti ?), inaltérable pop star au long cours et aux inoubliables mélodies, rassemblant en concert plusieurs générations de fans.