Samuel Olayombo: Transposition, Galerie Zidoun-Bossuyt

La Galerie Zidoun-Bossuyt a le plaisir d’annoncer la prochaine exposition de l’artiste nigérian Samuel Olayombo : Transposition, qui se déroulera à Paris du 28 septembre au 9 novembre 2024.

Vernissage le samedi 28 septembre 2024 entre 14h et 19h.

Pour sa deuxième exposition personnelle à la Galerie Zidoun-Bossuyt, Samuel Olayombo s’immerge dans l’univers du jazz, un genre musical qui fusionne magistralement les influences ouest-africaines et européennes, créant ainsi une expérience esthétique à la fois unique et transformative. En revisitant l’histoire du jazz, Olayombo a découvert que les grands maîtres du genre ont toujours puisé leur inspiration chez leurs prédécesseurs : Duke Ellington vénérait James P. Johnson, Billie Holiday était influencée par Bessie Smith, Charlie Parker admirait Buster Smith, et John Coltrane s’inspirait de Johnny Hodges, parmi tant d’autres. Cette révélation a profondément résonné en lui, reflétant son propre parcours artistique nourri par une multitude d’influences. Dans ses œuvres, cette richesse se traduit par l’association de motifs de scarification ouest-africains avec des nuances de rose, défiant ainsi les perceptions traditionnelles de l’esthétique africaine et invitant à une relecture contemporaine de ces codes visuels.

Samuel Olayombo utilise des huiles, des acryliques, du charbon de bois et des pastels pour créer des toiles vibrantes et de grand format, principalement des portraits masculins non normatifs. Avec un couteau à palette, il transmet des textures de peau complexes et tridimensionnelles, rendant hommage à des artistes classiques tels que Vincent Van Gogh, Arja Välimäki, El-Dragg Okwoju, Joshua Mensirionye, Barkley L. Hendricks et Vittu Samuel. Sa fascination pour les cicatrices présentes dans certaines cultures Yoruba, ainsi que pour la masculinité, les constructions sociales du genre et l’égalité des sexes, sont les principaux thèmes qu’il explore dans ses compositions. Ayant grandi avec cinq sœurs dans une société patriarcale, son choix de couleurs, préférant des teintes traditionnellement «féminines» pour représenter ses sujets masculins apparemment «bruts», est influencé par cette expérience.