Ce n'est pas un one man show, encore moins une performance d'acteur, ni un seul en scène... Mais un seul en Bar...
Je dis juste les dialogues du film, sans fioritures ni déguisements, juste avec le texte et l'émotion qu'il a suscité en moi et qui depuis me hante et m'accompagne. Ce serait comme si Antoine Blondin, accoudé à un bar, récitait le film à des amis, interprétant les personnages au gré de sa descente du Yang-Tseu-Kiang, déclamant les dialogues de Michel Audiard et pour le temps d'un moment, les emmener tutoyer les anges.
Tel les conteurs d'autres fois, j'arrive quelque part dans un bar ou dans une cave de vigneron, un théâtre un soir, et comme Gabriel Fouquet, je laisse aller les mots et l'émotion et je repars, laissant les spectateurs ivres de mots et de rêves, un peu comme ces singes égarés comme on en rencontre en orient au moment des premiers froids.
18:30