Caché derrière ce mot étrange d'hiraeth, il y a l'émotion de qui ressent l'absence du paradis plus ou moins rêvé mais absolument perdu.
Un voyage initiatique chanté par Arthur H dans des paysages sonores de Loïc Guénin.
Le mot hiraeth, c'est la saudade portugaise dans les brumes celtiques, la nostalgie d'un lieu plus large qu'un point sur la carte et plus vaste que n'importe quel territoire puisque c'est l'espace inaccessible du temps qui passe.
Le spectacle Hiraeth – inspiré d'une histoire vraie de marin d'autrefois abandonné au bout du monde – est un chant d'exil initiatique à la rencontre de ce qui nous fuit, insaisissable comme du sable entre les doigts, et qu'il faudra apprendre à faire revivre en soi quand tout aura disparu. Une poésie sonore pour voix, cordes et électronique dans une esthétique de l'effacement construite autour de photos de Julien Lombardi : notre monde au bord de la disparition et d'une possible renaissance.
19:30