Non, Salieri n’a pas assassiné Mozart ! Ce meurtre est une invention de Pouchkine, reprise par Miloš Forman dans son film Amadeus. Dans la réalité, Salieri a occupé de hautes fonctions à la cour de Vienne.
SALIERI
Concerto pour piano en si bémol majeur
MOZART
Concerto pour piano n° 20 en ré mineur, K. 466
SALIERI
Vingt-six variations sur le thème des Folies d’Espagne
BEETHOVEN
Concerto pour piano n° 2 en si bémol majeur, op. 19
Son Concerto pour piano et ses Variations sur les Folies d’Espagne justifient l’estime que lui vouaient ses contemporains. Il est déjà directeur du théâtre impérial quand Mozart (de six ans son cadet) compose son Concerto pour piano n° 20, animé d’un puissant souffle tragique. Dix ans plus tard, il dirige la création du Concerto pour piano n° 2 de Beethoven : une partition encore mozartienne, dans laquelle Beethoven (qui est peut-être déjà l’élève de Salieri) se produit en soliste pour la première fois devant le public viennois