Quand on lui demande une image pour décrire son dernier disque, Aliocha répond spontanément : « la mer. La Méditerranée, en Grèce, où j’ai composé et écrit la plupart des chansons de cet album…». Exilé à Athènes pour six mois de tournage, Aliocha est loin de celle qu’il aime. Proche de la mer et du bleu du ciel. Entre les prises, il compose. Pour la première fois en français, il raconte ce qui lui traverse le cœur avec sa voix si singulière, où la fragilité se mêle à l’élégance. À l’image de tout ce disque, qui oscille entre une sensibilité joyeuse et une mélancolie sexy. Tout commence loin de la Méditerranée pourtant, au Québec. Les parents d’Aliocha ont quitté Paris pour changer d’air, partir à l’aventure. Le Canada accueille cette famille d’artistes. Le père est danseur, les frères touchent à tout. Mais la musique, elle, joue un rôle à part. Comme un canal de communications secret entre Aliocha et Vadim, son frère aîné. Un langage rien qu’à eux. Il lui offre ses premiers disques et l’abreuve de clips YouTube. Aliocha se rêve alors en pop star. En 2020, pour contrer le repos forcé par la pandémie, Aliocha s’essaye à un nouvel exercice : il traduit un de ses morceaux en français. Cela donne C’est tout, c’est rien. Une première tentative très bien reçue, qui le pousse à continuer. Comédien, auteur, compositeur, interprète, l’ultra talentueux Aliocha Schneider présentera cette année sur scène son troisième album (le premier en français). Des chansons aux accents de pop anglosaxonne, sur l’amour, la relation à distance et les désirs.
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