[spectacle] Vanités #1 & #2 · de Stéphanie Aflalo

Les Vanités sont des formes courtes performatives autour de la mort.

Vanité #1 – MÉDITATION (création 2024)

Mêler le théâtre à la philosophie, et se jouer des mots autour de la mort.

Stéphanie Aflalo propose une courte forme dans la lignée de son travail sur les impasses du langage discursif. Invités avec elle à se cogner la tête contre les barrières du langage : Grégoire Schaller, performeur et chorégraphe, et Jérôme Chaudière, comédien, avec qui elle partage la scène. Écartelé·es entre leur amour de la bêtise et leur désir de sérieux, Jérôme, Grégoire et Stéphanie s’affronteront à ce qui rend le jeu nécessaire autant que dérisoire : la mort.

« Méditation c’est une petite collection de métaphores sur la mort qui mêle les métaphores les plus éculées sur ce sujet, issues de la littérature, de la philosophie ou du langage courant, des expressions courantes, et des métaphores plus inédites sur ce sujet, forgées par Jérôme Chaudière de l’Oiseau-Mouche, Grégoire Schaller et moi- même. »

Vanité #2 – OUI MAIS NON MAIS (création 2021)

Débat théologique et minimaliste entre une pessimiste et une optimiste.

Oui mais non mais est un débat théologique manichéen, amateur, et minimaliste, engagé entre deux amies, Elsa et Stéphanie. Tandis que l’une s’acharne à dérouler l’inventaire de tout ce qui cloche dans notre monde, l’autre s’emploie à la consoler en déployant un optimisme aussi radical que bancal, à coup d’arguments préconçus ou bricolés à vue d’œil.

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Sous-chapitre des Récréations philosophiques, les « Vanités » sont des formes courtes performatives autour de la mort, qui peuvent être diffusées ensemble ou séparément.

Une fois mon master de philosophie validé, j’ai souhaité n’en pas finir avec la philosophie et poursuivre cette pratique en dehors des voies universitaires. Je me suis ainsi posé pour défi de me confronter régulièrement, solitairement, à la pensée de philosophes qui me sont chers, et de restituer ces confrontations sous forme de pièces intimes et ludiques. Ce projet à long terme, que je conçois comme une exploration en amateur de la pensée haute voltige, je l’ai baptisé Récréations philosophiques, pour insister sur le primat que je souhaite accorder au jeu dans le traitement théâtral des sujets philosophiques.