Le premier monologue intérieur de la littérature allemande, publié à la toute fin de l'année 1900 dans la "Neue freie presse".
Au tournant du siècle, Schnitzler y décrit Vienne, ses cafés, ses théâtres, ses jardins, l'Empire austro- hongrois, sa société élégante en apparence, minée en réalité par une violence intime, faite d'antisémitisme, de misogynie et d'un sens de l'honneur sourcilleux jusqu' à l'absurde. Témoin, Gustel, qui se croyant déshonoré dans une altercation à la sortie d'un concert, se fait le guide d'une apocalyptique nuit d'errance dans Vienne où il fomente l'idée d'un suicide rédempteur.
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