Jeudi 13 février la Maison du Geste de l'Image donne carte blanche à la metteure en scène Marion Privat et à la poétesse Maram Al-Masri. Quand la poésie souffle un vent de liberté. Une ode aux femmes d'ici et d'ailleurs.
« Les femmes qui me ressemblent »
Plus qu’une intention
Une envie …
Les poèmes de Maram al-Masri résonnent, vibrent, transforment et bouleversent longtemps après leur lecture. Avec une puissance d’évocation mais sans emphase, Maram al-Masri met en lumière la fragilité de nos existences. Face aux dérives du monde, elle s’accroche au pouvoir des mots pour échapper à la souffrance et éviter le naufrage. Elle porte la voix des femmes, elle nous rassemble. Sa poésie nous invite à penser, dénoncer, résister, oser… à nous libérer.
La scène nous permet cet espace de liberté, où l’on peut saisir le monde avec des mots. Faire se rencontrer l’illusion et la réalité pour échapper au fracas.
Plus qu’une intention ;
J’ai eu le désir de passer du dire au jeu.
Ses poèmes sont la scène d’un théâtre où son histoire, ses désillusions, son exil, ses espoirs, ses désirs, ses pensées les plus intimes se mêlent à la grande Histoire.
Pour Maram al-Masri : « écrire c’est vivre au bord d’une falaise et s’accrocher à un brin d’herbe »
Jouer c’est se saisir du pouvoir des mots pour créer la réalité , la transgresser, la partager Amener la vie.
Quelle chance !
La rencontre avec Maram al-Masri, une autrice à l’écoute, généreuse et curieuse qui m’a fait confiance et m’a laissé jouer avec ses mots.
Je la remercie.
Les femmes qui me ressemblent
sont des extraits de différents recueils (éditions Bruno Doucey)
Elle va nue la liberté, Les âmes aux pieds nus, Le retour de Wallada, La robe froissée, Le rapt, Cerise rouge sur carrelage blanc.
Marion Privat, comédienne
18:00- 20:00