Festival Days Off

Présenté par La Philharmonie de Paris (1-R-2022-3944 &4254, 2&3-R-2021-13749).Le festival revient cette année à un format plein et entier, du 28 juin au 6 juillet, avec une programmation déployée dans tous les espaces de la Philharmonie de Paris, qui associe les styles, têtes d’affiches, découvertes et créations pour faire vibrer toutes les cordes sensibles.Pour sa 15e édition, Days Off rejoue une partition qui a fait sa singularité et son succès, celle d’un festival où se rencontrent des esthétiques très différentes, imaginé pour un lieu capable d’accueillir toutes les formes, tous les formats. Assis, debout ou en mouvement, de la Grande salle Pierre Boulez au toit de la Philharmonie, du Studio à la Salle des concerts, du Musée à l’Amphithéâtre, le public est ainsi convié à un tour du monde des musiques d’aujourd’hui. Des légendes s’y présenteront dans des formules intimistes, comme le crooner australien Nick Cave ou la chanteuse anglaise Beth Gibbons. Des valeurs sûres rappelleront que les étiquettes sont faites pour être décollées : ainsi en va-t-il du jazz de BadBadNotGood ou de la soul de Róisín Murphy, puissamment transformés par des esprits vifs et curieux. Days Off, c’est aussi l’endroit où voir ce qu’on ne voit pas ailleurs, comme l’étonnante performance pluridisciplinaire de l’artiste norvégienne Jenny Hval ou la création de Lucie Antunes et son groupe Draga autour des écrits de l’autrice féministe Monique Wittig. Ce rapport aux mots est un fil rouge de cette édition, qui passe aussi bien par le hip-hop (avec ISHA et Limsa d’Aulnay et leurs textes introspectifs) que par l’électro et le spoken word (avec Kae Tempest, Lion d’Argent de la Biennale de Venise pour son œuvre poétique) ou le rock (Bloc Party, qui sut saisir les états d’âmes de sa génération avec son premier album en 2004). Le festival vous invite aussi à d’autres dépaysements, en déambulant dans le Musée au fil d’un parcours pensé par Blick Bassy ou en rejoignant le toit de la Philharmonie pour des soirées placées sous le signe de la house en clin d’œil à l’exposition Disco, I’m Coming Out, qui témoigne d’une utopie de mélanges et d’ouverture que Days Off prolonge à sa façon.