Rencontre avec Catherine Pont-Humbert autour de son livre "Quand les mots ne tiennent qu'à un fil, une épopée poétique"

Un moment de partage autour de ce livre - édité par La tête à l'envers - qui a reçu le prix Vénus Khoury-Ghata 2025, et qui est sélectionné pour d'autres prix de poésie cette année. Présentation du livre, discussion avec Catherine Pont-Humbert et lecture d'extraits de son livre par l'autrice.

Quand les mots ne tiennent qu’à un fil, une épopée poétique : le livre de Catherine Pont-Humbert conduit dans une épopée du langage, là où les mots nous entraînent dans leur sillage tempétueux ou méditatif.

« Une épopée » foisonnante et vibrante, pleine de vitalité heureuse, une ode aux mots, une déclaration d’amour à la langue, à ses sonorités, sa beauté, sa vitalité, à tout ce qu’elle porte d’énigme mais aussi d’appel au rêve, au voyage – à l’ailleurs quel qu’il soit, intime ou extérieur…

Chatoyant ou ténu, le fil qui relie les mots y est toujours solide.

C’est ce fil que la lecture tendra vers le public

Le livre a reçu le Prix Vénus Khoury-Ghata 2025. Il a été sélectionné par l’Académie française pour la commission des prix de poésie 2025 et a aussi été sélectionné par l’Académie Mallarmé pour son prix de poésie 2025.

C'est la poète Claudine Bohi qui présentera le livre et mènera la conversation avec Catherine Pont-Humbert. La maison d'édition La tête à l'envers sera également présente pour ces échanges et tiendra un stand pour nous permettre quelques dédicaces.

Catherine Pont-Humbert, écrivaine, poète, longtemps productrice à France Culture où elle a réalisé de nombreux documentaires et grands entretiens, a toujours travaillé avec la voix. Docteur ès lettres, spécialiste des littératures francophones, elle est notamment l’auteur de Carnets de Montréal, éd. du Passage, 2016, La Scène (récit), éd. Unicité, 2019, Légère est la vie parfois (poésie), éd. Jacques André, 2020, Les Lits du monde (poésie), éd. la Rumeur libre, 2021, Chemins (livre d’artiste avec des encres de J-L Guinamant), éd. Transignum 2022, Noir printemps (poésie), éd. la rumeur libre, 2023.
Elle est régulièrement invitée dans des festivals de poésie en France et à l’étranger.

Elle a conçu, adapté et donné de nombreuses lectures musicales parmi lesquelles Œdipe sur la route d’après Henry Bauchau (lecture créée en 2017 au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris), Écrire c’est dire le monde, florilège de textes francophones (lecture créée en 2017 à l’abbaye d’Hautecombe en Savoie), La Scène d’après son propre récit (lecture créée en 2019 au Musée Paul Valéry à Sète) Les échappées, lecture poétique avec le contrebassiste Éric Recordier (créée en 2022 à la Maison de la poésie de Montpellier),Volte-face, lecture poétique avec le trio de jazz kabyle Azawan (créée en 2023 à la Médiathèque de Boulogne Billancourt).

Claudine Bohi a publié plus d’une vingtaine de livres, chez divers éditeurs. Elle participe à de nombreuses revues françaises et étrangères, figure dans plusieurs anthologies. Elle collabore à des livres d’artistes et est traduite en plusieurs langues. Certains de ses textes ont donné lieu à des compositions musicales. Elle a reçu les prix Verlaine Georges Perros, et pour Naître c’est longtemps publié par La tête à l’envers, elle a reçu le prix Mallarmé.

La maison d’édition La tête à l’envers :

« Mais qui est donc assis là, au tréfonds de notre âme ? » Jon Kalman Stefansson

Les mots de cet auteur islandais éclairent le dessein de la tête à l’envers : publier des textes qui, nécessaires à leur auteur, parlent à ce qu’il y a d’universel en chacun, déployant ainsi une sorte de fresque faite d’une multiplicité de voix. Et parmi les divers moyens d’expression littéraire, la poésie me paraît le plus à même de témoigner de la vérité intérieure de ce qui s’écrit, de la respiration de l’auteur, celle qui se nourrit de son désir.

L’écriture poétique appelle aux beaux livres et c’est pourquoi j’apporte un soin particulier à l’objet lui-même : beau papier, couvertures accompagnées d’œuvres picturales, d’autant plus que poésie et peinture ont des sensibilités proches, que l’artiste soit inspiré par le poète ou au contraire, que ce soit le poète qui se trouve inspiré par l’œuvre de l’artiste.