Table ronde : Barbro Östlihn au cœur des avant-gardes. Réseaux, mobilités et circulations artistiques (1960-1980)

À partir des années 1960, le monde de l’art traverse de profondes mutations, portées par une mobilité accrue des artistes et l’intensification des échanges culturels. Active au sein de différentes scènes d’avant-garde, Barbro Östlihn s’inscrit pleinement dans ces dynamiques.

Trois historien·nes de l’art exploreront ces circulations lors d’un dialogue ouvert. À travers le parcours de Barbro Östlihn, la discussion mettra en lumière les stratégies développées par les artistes pour s’inscrire dans un réseau international et les liens entre les avant-gardes stockholmoises, newyorkaises et parisiennes. Un regard plus large sera également porté sur la place des artistes femmes à cette époque, ainsi que sur les enjeux de la mobilité culturelle.

Avec :

Annika Öhrner, commissaire de l’exposition consacrée à Barbro Östlihn à l’Institut suédois et professeure associée à Södertörn University, Stockholm. Elle a consacré sa thèse de doctorat à Barbro Östlihn. Comptant de nombreuses publications à son actif, elle s’est spécialisée dans l’historiographie critique, les transferts transnationaux ainsi que dans l’histoire des musées et des expositions notamment appliqués à la période 1960-1970.

Agata Jakubowska, professeure à l’Institut d’Histoire de l’art de l’Université de Varsovie. Autrice et éditrice de nombreuses publications sur l’art par les femmes, elle mène actuellement des recherches sur l’histoire transnationale des expositions exclusivement féminines. Elle est également membre de l’équipe éditoriale d’Avant-Garde Critical Studies (Brill) et de l’initiative internationale TEAM (Teaching, E-learning, Agency, Mentoring), dirigée par AWARE (Archives of Women Artists, Research & Exhibitions).

Pierre Ruault, doctorant en histoire de l’art (Université Rennes 2) et critique d’art. Depuis 2021, Pierre Ruault travaille sur les dynamiques transnationales entre différentes néo-avant-gardes françaises et suédoises de l’après-guerre. À travers ces trajectoires croisées, il met en évidence l’émergence d’une « troisième voie », portée par l’expérimentation et l’intermédialité, en marge des cadres politiques et esthétiques dominants.

Modération : Marion Alluchon, docteure en histoire de l’art et responsable de l’art contemporain à l’Institut suédois

Informations pratiques

• La table ronde se déroulera en anglais.
• Entrée libre dans la limite des places disponibles.