Alois Brunner a orchestré la déportation de plus de 100 000 Juifs d’Autriche, de France et de Slovaquie.
À partir de juin 1943, il dirige le camp de Drancy et supervise les rafles. Jamais il n’a exprimé le moindre remords. En 1987, depuis son exil en Syrie sous la protection du régime Assad, il déclarait : « Les Juifs ont mérité de mourir parce qu’ils étaient les agents du démon. Si c’était à refaire, je le referais. » Comment cet artisan zélé de la « Solution finale » a‑t‑il échappé à la justice et trouvé refuge en Syrie ?
Retour sur le parcours criminel d’Alois Brunner, de son Autriche natale à son exil sous la protection de Damas.
En présence de Serge Klarsfeld, historien, avocat et militant de la mémoire (sous réserve), Jean‑Pierre Getti, magistrat, ancien juge d’instruction au Tribunal de Paris, et Hedi Aouidj, journaliste.
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