J'ai le sourire du joker. Ahahah. Mais j'ai ses peines mon frère.
Quatre collégiens bouffent la vie à pleines dents. Ils rappent, dansent, se taclent, se testent, s'embrassent, se trompent, se serrent. Alors qu'ils se débattent dans le joyeux merdier de l'adolescence, leur prof de maths, elle, décide d'abandonner la vie.
Saigner des genoux révèle la dualité de l'expérience scolaire : à la fois lieu de violence et d'oppression, mais aussi espace de rires incontrôlables, de relations sincères, d'amour et d'espoir.
Une pièce fine signée Igor Kovalsky qui alterne les séquences jouées et chorégraphiées, servie par une distribution jeune et bluffante. Une pièce politique, qui sait poser un constat sans imposer sa réponse. "Je n'ai qu'une vie".