Une installation, des cowboys en billboard de bois, comme un décor de western kabyle
Présentée dans la bibliothèque Smith-Lesouëf, l’installation inédite Amazigh Ghost Town explore à la fois l’héritage familial de César et Nora Kaci et l’histoire de la communauté kabyle de l’Est de la France dans les années 1960-1970. Dans le bar que tenaient les parents de Nora, tout prenait des airs de cinéma. Les clients, avec leurs gestes singuliers et leurs personnalités marquées, étaient baptisés par les enfants de surnoms d’acteurs hollywoodiens. On croisait un "Victor Mature" ou un "Lee Van Cleef" au comptoir. Le café était un véritable saloon. Dans cet espace à la frontière du réel et du fantastique, les histoires de migration se mêlent aux aventures de cow-boys, les conversations aux échos lointains d’un western kabyle.