Herbe sauvage à l'ombre du dédain

C'est l'enfance de Marianne Oswald, de Sarreguemines à Paris vers 1930 au travers de ses chansons (de Prévert, Cocteau, etc...) et son autobiographie.

Le spectacle présente l'enfance de Marianne Oswald, une petite fille qui n'a pas été la bienvenue dans sa famille car on voulait un garçon.

Née en 1901, ballotée, entre Sarreguemines, Strasbourg, Munich et Berlin, elle rêve de Paris. Dotée d'un caractère à la hauteur de ces épreuves, elle grandie en force et en poésie. Elle veut chanter !

C'est ce qu'elle fera à Berlin dans les années 20 et à Paris dans les années 30. L'intensité de ses interprétations va subjuguer les poètes tels Prévert, Cocteau, etc. qui lui écriront des chansons.

Cécile Véber, Comédienne et chanteuse tragico-facétieuse :
Après l'archéologie, elle choisit le théâtre, la chanson en français, ou en yiddish selon l'humeur, et la musique avec sa contrebasse. Elle chante accompagnée de Denis Forget depuis 2006.
C'est leur 4éme spectacle ensemble. C'est elle qui a fait le choix des textes et des chansons et imaginé le spectacle.

Denis Forget, accordéoniste :
Bien connu de la scène alsacienne. Champion de France d'accordéon quand il est tout jeune.
Denis a été membre de plusieurs groupes dont Géranium. Il a accompagné nombre de chanteurs et chanteuses. Depuis plusieurs années, il accompagne Gérard Dalton (chansons pour enfants).
C'est à lui que l'on doit l'idée de départ de mêler textes et chansons de Marianne Oswald pour ce spectacle.

Martin Adamiec, comédien, metteur en scène, écrivain :
A son actif une centaine de spectacles. Il publie régulièrement ses livres.
Martin a assuré la direction de jeu du spectacle.

Cyrille Siffer, metteuse en lumière :
Elle est issue de l'école du Théâtre National de Strasbourg en section Régie.
Formée tant en régie générale qu'en éclairage, elle signe des créations au théâtre, à l'opéra, en musique, et intervient dans les festivals comme l'interceltique de Lorient, le festival d'automne à Paris ou le festival Musica.
C'est grâce à Cyrille que l'intimité de la salle rencontre celle des textes et chansons.