Festival Urban Châtelet

Le festival Urban Châtelet revient pour sa seconde édition !

Pour la deuxième année consécutive, le Théâtre du Châtelet propose Urban Châtelet, le festival qui met l’accent sur les cultures urbaines. Dès lors, le mouvement hip-hop rassemblant le breaking, le rap, le DJing, le graffiti, le beatbox, etc. occupe une place de choix dans la programmation. Parmi toutes ces disciplines, le breaking est l’un des piliers de cette édition car Battle pro international fête ses vingt-cinq ans ! L’occasion d’un retour aux sources, c’est-à-dire à la forme originale du battle où les différents crews se défient à l’intérieur d’un cercle formé par le public. Pour cette édition, le rap n’est pas en reste non plus et c’est encore un anniversaire que l’on fête « entre nous », car, en lingala, Bísó na bísó signifie « entre nous » ! Le collectif franco-congolais Bisso Na Bisso fête – lui aussi ! – ses vingt-cinq ans au Théâtre du Châtelet à l’occasion d’un gala dans la Grande Salle qui célèbrera l’un des groupes ayant contribué à l’âge d’or du rap français.

Le mouvement hip-hop a été l’un des fers de lance de la culture urbaine avec d’autres formes d’expression artistique, d’autres codes vestimentaires et d’autres types de comportements nés de la rue. Creuset de la diversité, la rue a créé sa culture mais s’est aussi emparée d’autres cultures, telles que le cinéma qu’elle a renouvelées et dynamisées. Urban Châtelet ouvre donc tout naturellement les portes du théâtre à un autre festival, Urban film festival, rappelant ainsi l’étroitesse des liens entre le théâtre et le cinéma, ou entre les Halles, où est en partie né le mouvement hip-hop en France, et le Châtelet… Enfin, plus qu’un mouvement (le hip-hop), plus qu’une mode (le street wear, les sneakers), plus que des sports (le BMX, le skate, etc.), la culture urbaine est d’abord un langage. Et s’il est un genre qui fait du langage un art à part entière, c’est bien le stand-up ! Né sur la côte est des États-Unis, dans les clubs et bars des quartiers populaires, il est un reflet de la ville d’aujourd’hui, ne serait-ce que par les thèmes évoqués par les stand-uppers (multiculturalisme, inégalités sociales, etc.) : roi de la punchline et de la critique sociale, Waly Dia clôturera le festival avec son spectacle, Une heure à tuer !