Une adaptation du roman de Stefan Zweig: "24 heures de la vie d'une femme" Oui. Mais pas comme les autres, oui, mais pas comme les autres.
Sous la mise en scène vive et malicieusement sensible de Ji Chen, cette femme seule en scène ne l'est jamais vraiment : le public devient complice, témoin, parfois même personnage. C'est drôle, cru par moments, inattendu souvent.
Cette version colorée et contemporaine rend hommage à Zweig en l'emmenant ailleurs : là où le corps raconte autant que les mots suscitant un va-et-vient entre le rire et les larmes. Une caméra projette en direct les gestes, les frissons, les silences. Comme Zweig, qui décrypte chaque détail du corps, cette adaptation rend visible l'invisible. Le texte devient sensation, et le spectateur, pris à partie, se reconnaît dans cette histoire. Une histoire qu'on croyait lointaine et qui nous parle, en fait, de très près.
Un moment de théâtre hybride, contemporain et coloré dans une adaptation du roman de Stefan Zweig, comme vous ne l'avez jamais vue.
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