


A journey that never was, deuxième album solo d’Arthur Satàn, paru chez Born Bad, permet de savoir ce qu’il se passe quand on abandonne un enfant à son sort dans un studio son, qu’on le laisse vieillir avec pour seuls copains ses figurines Warhammer alignées sur une pile de vieux Métal Hurlant, et qu’on met le temps sur pause pendant quelques décennies. Et…en fait ça va : le mélodiste bordelais a toute une famille d’amis imaginaires à vous présenter. So far so good, son premier solo ostensiblement pop, avait pu surprendre les fans du son garage-issu-de-la-diversité-musicale de son groupe JC Satàn. Dans ce double-album tellement long qu’il va falloir un bac spécial pour l’accueillir, le guitariste offre une fête de la musique déraisonnable et maximaliste, gavée d’influences pop 1960’s, complètement assumées.
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