La chute du bloc soviétique, à la fin des années 1980, entraîne la résurgence des nationalismes en Europe de l’Est et l’éclatement de la Yougoslavie en plusieurs pays.
L’ex‑Yougoslavie est aussitôt secouée par un conflit, le plus long et le plus meurtrier en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En avril 1992, la Bosnie‑Herzégovine, état pluriethnique peuplé de Serbes, de Bosniaques et de Croates, acquiert l’indépendance.
En juillet 1995, plus de 8 000 civils de l'enclave de Srebrenica, des hommes et enfants âgés de 14 à 70 ans, sont exécutés par les forces de la République serbe de Bosnie. Ce crime est qualifié de génocide par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie lors de nombreux jugements. En 2024, l'Onu instaure le 10 juillet comme journée internationale de commémorations du génocide de Srebrenica.
En présence de Florence Hartmann, journaliste et essayiste, Jean‑Daniel Ruch, ancien conseiller de la procureure du TPIY, et Sabina Subasic, docteure en droit, affiliée à l’université de Sarajevo - l’Institut pour la recherche des crimes contre l’humanité et le droit international.
Animée par Jean‑Arnault Dérens, rédacteur en chef de Le Courrier des Balkans.
Projection de La Voix d’Aïda de Jasmila Zbanic (Bosnie, Allemagne, France, fiction, 104 min, Deblokada, coop99 Filmproduktion, Digital Cube, Indie Prod, 2020, vostfr), suivie d’une discussion en présence d’Elma Hasimbegovic, directrice du Musée de Bosnie-Herzégovine, et Emir Suljagić, directeur du Centre Mémorial de Srebrenica.
Animée par Isabelle Delpla, professeure de philosophie à l’université Jean Moulin Lyon 3.
Rencontres organisées en partenariat avec Le Courrier des Balkans
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