Une rencontre pour interroger les mécanismes de la terreur, les enjeux de mémoire et les responsabilités intellectuelles.
« Ça sent encore l’enfer ici », écrivait récemment le journaliste Arnaud Vaulerin (Libération), en évoquant le Cambodge, près de 50 ans après l’arrivée au pouvoir des Khmers rouges.
Entre 1975 et 1979, près de 2 millions de personnes ont été exterminées par ce régime totalitaire. Comment ce traumatisme est-il transmis aujourd’hui au Cambodge ? Quelle place la mémoire de ces crimes occupe‑t‑elle dans la société contemporaine ? Et comment comprendre l’aveuglement ou le silence d’une partie de l’intelligentsia occidentale, notamment à gauche, face à ces violences à l’époque des faits ?
En présence de Soko Phay, professeure des universités en histoire et théorie de l’art (Paris 8), Richard Rechtman, anthropologue, psychiatre et psychanalyste, directeur d’études à l’EHESS, et d’Arnaud Vaulerin, journaliste à Libération.
Animée par Eduardo Castillo, journaliste.
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13h : départ du Mémorial de la Shoah à Paris
17h45 : retour pour le Mémorial de la Shoah à Paris
11:00- 13:00