À l’occasion de la Nuit de la philosophie axée, cette année, sur le thème de la conscience.
Face aux crises contemporaines, la pensée d’Hannah Arendt résonne avec une acuité particulière. Sa réflexion sur la banalité du mal nous alerte : le mal ne naît pas toujours de la haine, mais souvent de l’indifférence, de l’obéissance passive, de l’absence de pensée. Dans un monde traversé par les replis identitaires, les tensions et les violences symboliques ou réelles, Arendt nous rappelle que la conscience – la capacité à penser, à juger, à se mettre à la place de l’autre – est un rempart essentiel contre la déshumanisation.
Cette rencontre propose de redécouvrir la portée actuelle de sa pensée, et de nous interroger ensemble sur notre responsabilité individuelle et collective.
En présence d’Annaëlle Mehr, animatrice d’ateliers et de cafés philosophiques, formatrice à l’école de philosophie Nouvelle Acropole et conférencière.
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13:15- 14:45