S’il reçut en héritage la douce mélancolie de sa mère, la regrettée Françoise Hardy, et l’apparente désinvolture de son père, le grand Jacques, Thomas Dutronc ne marche pas sur leurs plates-bandes. Il s’est fait, à la force du poignet, d’un sens mélodique certain et de chansons éminemment personnelles, un prénom.
Du jazz manouche des débuts, il a conservé le sens du swing et un toucher de guitare sensuel. Celui qui a collaboré avec Etienne Daho et Michel Portal, Iggy Pop ou Clara Luciani, entres autres, revient en solitaire… ou presque.
Entouré de sept fines lames pour un nouveau tour de piste, Dutronc se distingue par ses ritournelles acoustiques, ses chansons faussement légères et une approche toute pop moderne. En somme, le spectacle kaléidoscopique d’un artiste aux milles facettes.
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