Cette note qui commence au fond de ma gorge

Aref, musicien afghan, n'aime plus Bahia, mais forte de ses vingt ans résolu, elle refuse d'en rester là. Un face à face sous tension.

Aref n'aime plus Bahia, il vient de le lui dire. En la rejettant, Aref rejette tout. Pour autant, il ne voudrait pas rentrer en Afghanistan, son pays d'origine. Depuis le retour des Talibans, il veut faire de la musique avec ses ami·es, éparpillé·es aux quatre coins de l'Europe. Mais Bahia, forte de ses vingt ans et de son coeur résolu, refuse d'en rester là. Elle dit non. Et quand Bahia dit non, c'est non.

Pour cette pièce, l'auteur Fabrice Melquiot s'est inspiré de la vie du musicien originaire d'Afghanistan Esmatullah Alizadah. Le musicien interprète ici le rôle d'Aref et signe la musique du spectacle où dialoguent dambura, harmonium et tablas.

Un face à face sous tension, tel un combat de boxe, écrit intégralement en alexandrins et décasyllabes, esquivant la parole d'exil pour habiter la langue d'accueil. L'essentiel du texte est porté par la puissance de jeu d'Angèle Garnier, véritable révélation de cette pièce.