


C'est 1977, bientôt 78, c'est le soir du nouvel an, au 13ème étage d'une tour du quartier de La Défense.
En rassemblant dans l'espace clos d'un appartement une galerie de personnages tous délirants et psychotiques, Copi huile dans "La tour de la Défense" les rouages d'une machine impitoyable, dont on a tôt fait de comprendre qu'elle ne peut que mal tourner.
Ce qu'on y voit : un couple qui ne s'aime plus, une mère éplorée sous acide, un travesti mythomane, un homme mangeur de reptiles, des animaux, partout, qui rentrent par les fenêtres, remontent les canalisations, beaucoup de neige, et puis l'explosion finale, le grand feu d'artifice.
C'est le 31 décembre, la dernière nuit de l'année, où tout, même le pire, est rendu possible dans ce huis-clos infernal dont personne, jamais, ne se résigne à sortir.
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