


En novembre, le Théâtre de la Concorde vous invite à explorer sa programmation pensée comme un parcours autour de la thématique « Faire corps » !
« Répondre à la haine par la colère, ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes »
C’est tout l’esprit de la séquence que le Théâtre de la Concorde a imaginée pour les dix ans des attentats au Bataclan : ne pas répondre à la haine par la colère, à la bêtise aveugle par une même étroitesse d’esprit, mais faire corps pour imaginer la vie d’après. Se rassembler dans notre diversité, se regarder, s’écouter et échanger.
Faire corps, c’est une nécessité aussi bien à l’échelle de l’individu qui souffre qu’à celle du groupe qui agit. Une nécessité politique, pour occuper sa place dans le récit démocratique, faire entendre sa voix collectivement, s’insurger quand la situation l’exige : l’oppression, l’urgence climatique, la crise démocratique.
Faire corps, c’est résister, mais c’est aussi proposer, c’est une réponse pour le présent, mais aussi une initiative pour l’avenir.
Lors de la Rencontre autour des questions politiques et citoyennes des banlieues, l’auteur Hacène Belmessous revient sur Delta Charlie Delta, roman de Michel Simonnot retraçant la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré et les émeutes de 2005. Une lecture-débat pour rappeler que certaines blessures collectives méritent d’être pensées pour être panser. Le 04 novembre à 19h. GRATUIT
Les Grandes Voix de l’Égalité des chances, en partenariat avec l’association Article 1, transforme la scène du Théâtre de la Concorde en agora. Personnalités artistiques, intellectuelles et associatives se croise pour interroger le déterminisme social et affirmer : faire corps, c’est aussi garantir à chacun la possibilité de choisir son avenir. Le 05 novembre à 19h30. GRATUIT
Avec la Fondation Jean Jaurès, le Théâtre consacre une séquence aux 10 ans des attentats du 13 novembre 2015. Une réflexion collective sur la mémoire, l’identité, le terrorisme et la vie parisienne post-attentats : comment une société fait-elle corps après l’impensable ? Les 07 et 08 novembre. GRATUIT
Ces mêmes jours, le spectacle Les Consolantes de Pauline Susini prolonge la réflexion à travers l’art, en puisant dans la mythologie pour explorer la mémoire traumatique. Une interrogation poignante : comment le théâtre peut-il consoler ? Les 07 et 08 novembre à 19h. 15 euros.
Avec Kaboul, une chambre à soi, Caroline Gillet et l’artiste afghane Kubra Khademi vous plongent dans le quotidien de deux jeunes femmes enfermées dans l’Afghanistan de 2025. À travers une installation immersive, elles rappellent que faire corps, c’est aussi tendre la main à celles qu’on voudrait réduire au silence. Du 14 au 19 novembre. 15 euros.
Le Théâtre de la Concorde accueille la soirée de lancement du Fonds pour la Démocratie, premier fonds de dotation participatif en France consacré à la défense et à la réinvention démocratique. Pensé comme une réponse collective à l’érosion démocratique, il soutient les initiatives citoyennes et associatives qui œuvrent pour l’État de droit, l’indépendance des médias, la lutte contre la désinformation ou encore l’éducation civique. Le 06 novembre à 19h. GRATUIT
Quelques jours plus tard, la compagnie La Poursuite du Bleu présente Coupures, une fiction drôle et sensible sur un maire écologiste et la crise de la représentativité. Un questionnement urgent : comment faire société quand la démocratie semble vaciller ? Du 12 au 15 novembre à 20h. 25 euros.
Wax Mood – Histoires d’identités tissées, dirigé par Hervé Sika, mêle danse, hip hop, musique classique et témoignages autour du tissu wax. Né d’ateliers menés en détention, ce spectacle fait entendre les voix de ceux qu’on n’entend jamais, transformant l’art en acte de réinvention collective. Le 18 novembre à 19h30. GRATUIT
Le Futur Festival d’Usbek et Rica clôture le mois. Face aux incertitudes de demain, sociales, écologiques, politiques, ce rendez-vous choisit la curiosité et la réflexion collective pour mieux habiter l’avenir. Les 28 et 29 novembre. GRATUIT.
Alors que Paris est sur le point d’atteindre les objectifs mondiaux pour mettre fin à l’épidémie, l’association Vers Paris sans sida réunira le 20 novembre au Théâtre de la Concorde toutes celles et ceux qui continuent à se mobiliser, avec la soirée Battant·es.
Au programme : prises de parole inspirantes, stand-up, performances d’artistes engagé·es (Lou Trotignon, Noam Sinseau, Lolita Banana…) et hommages à celles et ceux qui, depuis des décennies, se battent pour la santé des publics touchés et exposés à l’épidémie. Au croisement du militantisme, de la culture et de la solidarité, Battant·es rappelle que battre le sida, c’est avant tout faire corps pour une société plus juste et inclusive.
Tout au long du mois, plusieurs cycles de rencontres viennent rythmer la programmation du Théâtre de la Concorde.
Le cycle Vers une ville sensible permet de repenser notre rapport à l'espace urbain. Alors que la course à l’efficacité et la standardisation des villes dominent, le Théâtre de la Concorde vous invite à repenser l’expérience urbaine, pour « Faire corps » avec cette ville, pour qu’elle serve l’humain et non la machine.
Dans un contexte mondial marqué par des crises politiques, sociales et environnementales, le cycle Riposte poétique et imagination politique interroge comment la poésie et l’imaginaire peuvent nourrir des formes nouvelles de mobilisation, d’engagement et d’espoir collectif face aux défis actuels.
Le cycle musical de Paul Serri repense la musique classique comme une expérience partagée et accessible à toutes et tous. Ces sessions pédagogiques associent éclairage historique, partage d’interprétation et écoute intégrale de pièces majeures.
13:00- 21:00