BOPS + Don Dias + Dewey

BOPS

Après un premier album garage rock en 2017 et des tournées européennes improvisées, les frères Bop - Louis, Oscar, Germain - rejoints par Tom Beaudouin reviennent en 2022 avec Sounds of Parade.

Leur pop arrangée et grinçante, nourrie d’influences anglo-saxonnes et d’une esthétique bretonnisante, s’a!rme. Après des scènes de Londres à Berlin et un hommage ironique à France Travail sur No Job, BOPS choisit l’instantané plutôt que le calcul.

En six mois, ils écrivent sans filtre, armés d’un piano droit, guitare acoustique, Juno, MS20 et boîtes à rythmes. Leurs morceaux mêlent critique sociale et sonorités analogiques.

Réalisé par Samy Osta, l’album, capté en live en 5 jours à La Frette, révèle leur style : entre urgence brute et arrangements foisonnants, entre Fat White Family, Talking Heads, MGMT ou BC Camplight. Un instant figé en son.

Enregistré live au mythique Studio La Frette, sous la houlette du réalisateur Samy Osta (La Femme, Feu! Chatterton, Juniore), BOPS produisent un album éclair, capté en 5 jours, avant d’y ajouter dans un second temps les arrangements et voix fleuves qui font leur singularité.

À l’image du titre de ce nouvel album, l’urgence devient méthode : six mois d'écriture condensée, sans filtre ni retouches excessives pour un regard cinglant sur les paniques contemporaines.

Armés d’un piano droit, guitare acoustique, Juno, MS20 et boîtes à rythmes, ils confrontent dans leurs nouvelles compositions les dysfonctionnements sociaux, mêlant critique politique et sonorités analogiques sur dix titres.

À l’heure où les chansons sont méticuleusement débarrassées de toute aspérité, BOPS, avec Samy Osta, prend le contrepied et saisit l’inspiration dans l’instant, sans la lisser à l’excès — jusqu’à en aimer les écarts.

Aujourd’hui, avec PANIC, BOPS délivre un album urgent, libre et frontal. Une photographie sonore de notre époque, plus qu’un manifeste ou une projection vers l’avenir.

\+ DON DIAS

Comme un débris solaire de l’Indiepop, des années 10 don dias déambule dans l’Hexagone avec une idée bien à lui de ce qu’est un tube. Même s’il cache bien son jeu Camille n’en est pas à son premier coup d’essai avec ce projet solo, il a laissé déjà quelques earworms depuis Rennes où il a officié dans catherine baseball et hola laurel, groupes qui n’ont pas laissé indifférents les aficionados d’indie et de mathrock.

Les grands maestros outres atlantiques, ces roi de la facilité bien cachée tel qu’Elliott Smith et Mac DeMarco ont bien été digérés même si l’ombre du punk à roulettes et des 90’s n’est jamais loin. Mais c’est surtout dans la lignée actuelle de la scène rock alternative américaine que la musique de ce multi instrumentiste s’inscrit avec des groupes tel qu’ovlov, wishy, disq ou encore personal trainer s’il on regarde en europe.

C’est toujours avec quelques micros sous sa mezzanine que Camille met en place les premières pièces des puzzles que sont ses albums avant d’aller mettre ça au propre en studio avec Baptiste bucaille (qui a enregitré guadal tejaz, clavicule…) Entouré d’ancien collègues d’études, c’est à 5 qu’une patte pop bien épaisse et rebondissante prend, à l’image de son frontman toujours à la recherche d’un climat ou le rictus est contagieux. On est face au bon élève des Slacker, le plus lumineux des doomers qui te sert une grande fête à chaque refrain où l’exorcisme et la célébration sont de mèche.

\+ DEWEY

Présenté par POPUP!.

Réservé aux plus de 18 ans