Un Tramway Nommé désir

Blanche : "Du rêve ! De la féerie ! C'est ce que je cherche à donner aux autres. Je ne dis pas la vérité, je dis ce que devrait être la vérité".

Pièce écrite en 1947 et immortalisée au cinéma en 1951 par Vivien Leigh et Marlon Brando dans le film d'Elia Kazan, mettre en scène ce chef d'oeuvre de Tennessee Williams en 2026 est une évidence.

À l'heure où les questions de masculinité, de la dénonciation de la domination du patriarcat, de la violence faite aux femmes, de la santé mentale qui devient cause nationale, du manque de justice sociale et d'un monde sous tension, Un Tramway Nommé Désir réunit tous les composants et prouve que le sujet n'est pas figé dans les années 40 mais bel et bien toujours d'actualité.

L'intrigue :

La fragile et rêveuse Blanche Dubois, à la suite de la perte du domaine familial, vient se réfugier chez sa jeune soeur Stella et va se confronter à la brutalité de son mari Stanley Kowalski qui va la mettre face à la dure réalité d'un monde qui s'écroule et dans son isolement face à l'incompréhension.

Entre les cris de Stella, la violence de Stanley et les fantômes qui hantent Blanche, la rencontre avec Mitch, l'ami de Stanley, suffira-t-elle à éviter sa chute définitive.

Mensonges, illusions et passé confrontés à la vérité, au réel et au présent sont les ingrédients éternels pour une mise en scène d'aujourd'hui.