En attendant septembre (ou la théroie de la table basse)

Je suis persuadée qu'on peut connaître les gens en observant ce qui se cache sur la table basse de leur salon. Tout se cache dans les petits détails.

Un été dans la capitale, un immeuble du XVIIIe siècle, une cour intérieure, quatre appartements aux atmosphères distinctes. Comme une maison de poupée grandeur nature, la scénographie découpe l'espace en quatre mondes parallèles reliés par les regards. Ici, chacun vit avec vue sur la vie des autres.
Cinq habitant·es restent là, en attendant septembre.
Pendant que le temps s'étire sous la chaleur, deux concierges fantasques chantent leur quotidien, commentent les faits et gestes, tissent les fils invisibles reliant ces existences.
Certaines personnes se racontent mieux par les petites choses.
Alors Lise observe Charles.
Agathe découvre Eva.
Et Eva traverse un ouragan dans l'appartement qu'elle partage avec Anton.
Au sein de ces espaces clos, l'histoire s'infiltre, se faufile, tisse sa toile entre murs et silences.
Imaginer la vie des autres, c'est déjà vivre un peu plus la sienne.
Voir. Être vu

Ils sont curieux. Soyons-le aussi.
Attendons septembre avec eux.

- Création Cours Florent Paris -
- Dans le cadre de "Ceci n'est pas un festival !", édition 2025 - Emergence et création -