


« Anouch a inspiré la chanson qui donne son titre à l’album. Anouch était une randonneuse. Anouch était ma grand-mère. En 1915 elle a parcouru à pied 1000 km d’Amasya à Deir es-Zor. Si elle a survécu, c’est qu’elle avait une grande gueule et qu’elle a su émouvoir le commandant turc du convoi qui la déportait. Anouch, en arménien, ça veut dire doux, sucré. Ça tombe bien, la musique c’est du sacré et … du sucré »
La Sultane, sorti en octobre 2025, est le cinquième
album que la musique arménienne inspire à André Manoukian. Elle est
pour lui une source de création inépuisable.
Les couleurs de la musique arménienne se mêlent parfaitement au jazz
modal. Sur scène, l’artiste aime à dire que ses origines orientales sont
aussi celles de nos musiques occidentales.
Son piano devient sa mémoire intime, son héritage culturel, une langue de
tendresse. Entre Orient et Occident, ses compositions dessinent un horizon
sans frontières, des arabesques levantines comme autant de routes
initiatiques, de labyrinthes, de méandres, qui semblent épouser les plis
et replis de nos mémoires.
Formée au chant et à la composition de musique de film, Yasmine Meddour compose pour les longs métrages Papicha (César 2020) et Houria. Elle développe aujourd’hui Lahwa, un premier EP personnel inspiré de son enfance en Kabylie. À la croisée de la chanson, des musiques électroniques et du cinéma, son univers explore les thèmes de la mémoire, des émotions et du temps.
17:30- 19:30