Pour le Mois du film documentaire, la bibliothèque du cinéma François Truffaut vous propose plusieurs projections les samedis à 15h.
Cette année encore, la bibliothèque du cinéma François Truffaut prend part au Mois du film documentaire, et vous donne rendez-vous chaque samedi de novembre pour de belles découvertes documentaires. Cette année, la thématique nationale est "Métamorphoses". Seront projetés les films :
- Cassandro, el exotico ! de Marie Losier (2018), 73' : Après 26 ans de vols planés et d’empoignades sur le ring, Cassandro, le roi des Exoticos – ces catcheurs gays qui dynamitent les préjugés – est incapable de s’arrêter. Le corps en miettes, pulvérisé, il va pourtant devoir se réinventer…
Découvrir la bande-annonce de Cassandro, el exotico.
- Black Harvest de Bob Connolly, Robin Anderson (1991), 87' : Black Harvest est le troisième volet d’une trilogie autour de la tribu papoue des Ganigas en Nouvelle-Guinée. Joe Leahy, propriétaire d’une plantation de café où tou·tes travaillent, est perçu comme « l’ambassadeur du monde moderne ». Jusqu’au jour où le prix du café s’effondre, et les salaires avec. Ressurgit alors le vieux système ganiga et la guerre tribale éclate.
Découvrir la bande-annonce de Black Harvest.
- Yintah de Jennifer Wickham, Brenda Michell, Michael Toledano (2024), 110' : Yintah signifiant "terre", est un long métrage documentant le combat de la Première Nation Wet'suwet'en pour sa souveraineté. Tourné sur plus de dix ans, le film suit Howilhkat Freda Huson et Sleydo' Molly Wickham alors que leur nation réoccupe ses terres ancestrales pour les protéger contre plusieurs des plus grandes sociétés d'énergie fossile du monde.
Découvrir la bande-annonce de Yintah .
- Ne croyez surtout pas que je hurle de Frank Beauvais (2018), 76' : Janvier 2016. L’histoire amoureuse qui m’avait amené dans le village d’Alsace où je vis est terminée depuis six mois. À 45 ans, je me retrouve désormais seul, sans voiture, sans emploi ni réelle perspective d’avenir, en plein cœur d’une nature luxuriante dont la proximité ne suffit pas à apaiser le désarroi profond dans lequel je suis plongé. La France, encore sous le choc des attentats de novembre, est en état d’urgence. Je me sens impuissant, j’étouffe d’une rage contenue. Perdu, je visionne quatre à cinq films par jour. Je décide de restituer ce marasme, non pas en prenant la caméra mais en utilisant des plans issus du flot de films que je regarde.
Découvrir la bande-annonce de Ne croyez surtout pas que je hurle
Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
12:00- 14:00