Tous les mardis, 2 documentaires à découvrir au Forum des images, en présence des équipes des films.
En avril, le Forum des images vous invite à découvrir six films documentaires dans le cadre de ses soirées 100% doc, en lien avec le cycle Qui se souvient du génocide cambodgien ? qui aura lieu du 15 avril au 4 mai.
À l'occasion de la commémoration du génocide perpétré par les Khmers rouges, trois soirées de projections et de débats seront organisées, réunissant chercheurs et cinéastes. Le cycle débutera par une exploration de la justice internationale en lien avec ce génocide. Il se poursuivra avec une réflexion sur la diaspora cambodgienne, marquée par l'exil forcé de nombreux membres sous le régime de Pol Pot. Le programme se conclura par une analyse des formes audiovisuelles de la propagande.
En plus des soirées 100% Docs, (re)découvrez également une large programmation de films documentaires, de Rithy Panh à Jenny Teng, tout au long de la thématique dédiée au Cambodge.
Et en raison de la fermeture du Centre Pompidou, retrouvez encore ce mois-ci les séances de la Cinémathèque du documentaire au Forum des images les mercredis, samedis et dimanches, pour leur nouveau programme "Si la Bulgarie m'était comptée" !
→ Consulter les séances
18h : Khmers rouges amers de Bruno Carette et Sien Meta
Dans un village entre l’Iran et l’Azerbaïdjan, un réparateur de télévision dépoussière son vieux projecteur soviétique et rêve de réunir à nouveau son village devant le grand écran. Il trouve un allié en un jeune cinéphile du village.
Le tribunal mis en place avec l’ONU en 2006 a-t-il la volonté et les moyens de faire la lumière sur le drame cambodgien ?
Les réalisateurs ont enquêté chez les Khmers rouges et donnent une large place aux témoignages.
En présence de Bruno Carette, réalisateur et d’Arnaud Vaulerin, journaliste. Suivi d’un débat.
21h : le Khmer rouge et le non-violent de Bernard Mangiante
François Roux, avocat des mouvements non-violents, accepte d’assurer la défense du tortionnaire Duch lors de son procès qui se tient au Cambodge.
Le réalisateur filme cette rencontre entre deux univers.
En présence de François Roux et Jeanne Sulzer, avocat.es, et Arnaud Vaulerin, journaliste. Suivi d’un débat.
18h30 : Tours d’exil de Jenny Teng
Terre d’asile pour les réfugié·es sino-khmers, le 13e arrondissement de Paris est habité par la migration d’une mémoire douloureuse, forcée par le régime de Pol Pot. Enfant du quartier, Jenny Teng recueille leurs récits.
En présence de la réalisatrice. Suivi d’un débat.
21h : Héritages en images de Nara Keo Kosal
Ces portraits d’artistes d’origine cambodgienne en France tissent des récits où l’exil, l’héritage et la transmission sont au cœur de leurs préoccupations.
Leurs œuvres naviguent entre souvenirs familiaux et Histoire.
En présence du réalisateur, d'Hélène Le Bail, chercheuse, de Rotha Moeng, acteur et producteur, et de Randal Douc, acteur (sous réserve). Suivi d’un débat.
19h : 1978 : Images retrouvées des Khmers rouges de Serge Viallet et Bernard Catalan
De 1975 à 1978, plus d’un million et demi de Cambodgien·nes ont trouvé la mort.
Peut-on déceler dans les archives non officielles et de propagande la folie meurtrière du régime des Khmers rouges ?
En présence d’Aurélie Ledoux, Pierre Bayard et Soko Phay, universitaires. Suivi d’un débat.
21h : Kampuchéa, mort et résurrection de Walter Heynowski et Gerhard Scheumann
À partir des premières images tournées lors de la chute du régime Khmer rouge, ce film d’une équipe d’Allemagne de l’Est (alliée du Vietnam) témoigne de la remise en marche du pays sous occupation vietnamienne.
1. 100% Doc :
Rendez-vous hebdomadaire : chaque mardi.
Le cinéma documentaire, genre cinématographique aux formes et aux écritures multiples, occupe une place de choix dans la programmation. Chaque mardi, deux séances y sont consacrées. Ces soirées 100 % doc réunissent œuvres patrimoniales, avant-premières, films inédits en salle et rencontres avec les cinéastes.
2. Documentaire sur grand écran
Rendez-vous mensuel : le premier mardi du mois
Le premier mardi du mois, carte blanche est donnée à l'association Documentaire sur grand écran. Il y a trente ans, ce nom choisi sonnait comme un slogan pour la toute jeune association. Aujourd’hui, si la vitalité et la créativité de ce jeune cinéma n’est plus à prouver, sa diffusion sur grand écran reste un ardent défi.
3. Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
Rendez-vous ponctuel.
À l’occasion de plusieurs soirées au cours de la saison, le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir présente des films issus de son fonds de documentaires internationaux sur l’histoire, les droits et la création des femmes et des LGBTQ+. Des projections en présence des réalisateur·ices et suivies d’un débat.
31/03 21:00- 29/04 20:59