L’action se déroule dans l’épaisseur de l’instant, les matières chorégraphiques se diffusent et insufflent en nous quelque chose d’inéluctable. Les gestes glissent les uns dans les autres, le mouvement se déploie dans un interstice temporel qui se dilate. Chaque geste suspendu, chaque micro-mouvement peut devenir le prélude à une rupture. La danse dissimule ici un bouleversement à venir tout en en tissant patiemment la trame.
En lisant le livre de Georges Didi-Huberman, Sentir le grisou, Pierre Pontvianne tombe sur cette phrase : « Il n’y a pas de meilleure ruse pour les catastrophes que l’apparente normalité du temps qui passe. » Elle sera le point de départ de là-SEXTET.
L’action se déroule dans l’épaisseur de l’instant, les matières chorégraphiques se diffusent et insufflent en nous quelque chose d’inéluctable. Les gestes glissent les uns dans les autres, le mouvement se déploie dans un interstice temporel qui se dilate. Chaque geste suspendu, chaque micro-mouvement peut devenir le prélude à une rupture. La danse dissimule ici un bouleversement à venir tout en en tissant patiemment la trame.
17:00- 17:20